La question du crédit anime également les débats outre-Rhin. À la nuance près que l'État et les banques se renvoient la balle pour déterminer qui est responsable des difficultés des entreprises allemandes. Dans son rapport mensuel de juillet publié le 19 août, la Fédération des banques allemandes (BdB) avait demandé au gouvernement qu'il facilite l'accès à ses programmes d'aide destinés aux entreprises, anticipant une détérioration des conditions du crédit dans les prochains mois. Un pied de nez aux reproches formulés par les responsables politiques allemands un mois plus tôt. Dans une lettre envoyée aux associations bancaires, le ministre des Finances, Peer Steinbrück (SPD), avait exprimé sa volonté de voir les instituts de crédit octroyer des prêts aux entreprises « à des conditions raisonnables ». Soucieux de ne pas s'en tenir au « simple appel à la bonne volont頻, Peer Steinbrück a convoqué les présidents des associations bancaires pour une réunion le 1er septembre. A. M.

latribune.fr

04 Sept 2009, 1:40

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