ceux qui croient à

guments « Certes, l'activité pourrait redémarrer au cours du second semestre 2010, mais cette reprise permettra uniquement aux États-Unis et à la zone euro d'enregistrer une croissance nulle. Dans les chiffres, le retour de la croissance ne sera pas visible avant 2011 », anticipe Philippe d'Arvisenet, le directeur des études économiques de BNP Paribas. Comment expliquer ce décalage d'une année ? « La mise en place des plans de relance prend du temps. Observer leurs effets réels sera également très long. » La désinflation, la fin du déstockage de la part des entreprises, le faible niveau des taux d'intérêt, qui permet de stimuler l'investissement et d'alléger l'endettement des entreprises, seront autant de facteurs capables de faciliter le retour de la croissance.contre-arguments L'économiste en est certain, les plans de relance gouvernementaux lancés jusqu'ici sont insuffisants pour contrer la chute de la production, de l'investissement et relancer l'activité. « S'ils veulent accélérer la sortie de crise, les États-Unis et les pays européens devront remettre la main à la poche », explique-t-il. « Cette crise est profonde et inédite car elle touche tous les pays et tous les secteurs. C'est la raison pour laquelle l'action de l'État doit être encore plus forte, notamment pour éviter une montée brutale du chômage qui ferait plonger la confiance des ménages et des entreprises. Un retour de la confiance sans lequel tout espoir de reprise est exclu. » F. Pi.
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