Serait-ce la fausse bonne idée ? John Donahoe, patron de Ebay, l'a presque admis. Quatre ans après son rachat cash pour 3,1 milliards de dollars, Skype n'a toujours pas trouvé sa place au sein du géant de la vente en ligne. L'erreur sauterait presque aux yeux. Certes, le site fondé par Niklas Zennstrom et Janus Friis assure un service de voix par Internet à 400 millions de personnes dans le monde. Mais il tourne sur un logiciel téléchargé? gratuitement. Dès lors comment en tirer des espèces sonnantes et trébuchantes ? L'an dernier, grâce à des applications vendues sur mobile notamment, son chiffre d'affaires s'est établi à 551 millions de dollars.En 2005, Meg Whitman y voyait surtout un moyen génial de favoriser les ventes en mettant en relation plus facilement vendeurs et acheteurs. Mais deux ans plus tard, faute de synergies avérées avec le site, la firme californienne a été obligée d'en déprécier la valeur de 1,4 milliard de dollars. Et, dès sa nomination voilà un an, John Donahoe, son successeur, a cherché à sortir de ce guêpier. Le numéro un de Ebay a chargé Goldman Sachs d'étudier « toutes les options ». Parmi elles, figure une introduction en Bourse en 2010. Une porte de sortie que Ebay envisage après avoir sondé le marché et ne pas avoir trouvé preneur au prix espéré, y compris auprès de fonds emmenés par Niklas Zennstrom et Janus Friis. J. G

latribune.fr

12 Mai 2009, 1:37

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