Les options sur actions flambent

Le Liffe, la filiale de Nyse-Euronext spécialisée dans les produits dérivés, a enregistré une hausse de 80 % du nombre de lots traités sur les options d'actions en mars 2009 par rapport au même mois de 2008. Même si le mois de mars de cette année comptait trois séances de plus que celui de l'année précédente, le nombre de lots échangés est passé de 2,2 millions à 4 millions. La progression atteint même 105 % sur les options de type américain (l'option pouvant être exercée avant la date d'échéance).Pour Gregory Stephens, directeur produits dérivés France de Nyse Liffe, « le dynamisme de l'activité observé des options sur actions depuis la fin de l'année 2008 s'explique par deux facteurs. Tout d'abord, par la vitalité des options sur action sur les valeurs financières : la part de marché que représente le segment des financières dans le total des volumes traités, qui passe de 17 % en 2007 à 27 % en 2008 pour atteindre 30 % pour les premiers mois de l'année 2009 ; ensuite, par la tendance d'un certain nombre d'acteurs du marché à préférer aux opérations de gré à gré (OTC) les produits listés sur un marché réglementé offrant plus de sécurit頻. Au palmarès des options les plus traités, un duo se détache : France Télécome;lécom arrive en tête avec plus de 1,64 million d'options échangées au premier trimestre 2009 suivi comme son ombre par Axa, 1,58 million. Deux autres poids lourds du CAC 40, Total et BNP Paribas, leur emboîtent le pas avec respectivement 855.000 et 727.000 lots échangés.un compte spécifique Soixante-huit actions de grandes sociétés françaises, dont les 40 qui composent l'indice CAC, servent de supports aux options. Chaque sous-jacent est assorti de plusieurs dates d'échéance couvrant les trois mois du trimestre en cours, puis des échéances trimestrielles et annuelles jusqu'en décembre 2013. Chaque échéance comporte des call (option d'achat) et des put (option de vente) avec des prix d'exercice différents. Mais, à la différence des warrants et des turbos, l'investisseur peut être vendeur net d'options. Il encaisse alors les primes (ou prix de l'option) mais porte également le risque final qui peut excéder le montant initial de la prime perçue. Cet aspect réserve ce marché à des investisseurs avertis. La réglementation prévoit d'ailleurs l'ouverture d'un compte spécifique différent d'un compte titre ordinaire qui permet de traiter les actions, les produits dérivés de Bourse ou les ETF.
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