L'euphorie se prolonge sur les marchés

Et ça continue ! Après une fin de semaine pour le moins euphorique où l'ensemble des indices boursiers ont touché de concert des plus-hauts annuels de part et d'autre de l'Atlantique, les marchés d'actions étaient une nouvelle fois orientés à la hausse hier. Après l'envolée de vendredi, il eut été logique que les investisseurs souhaitent prendre leur bénéfice. Il n'en a rien été.Dans le sillage du rebond des places asiatiques (+ 3,35 % pour le Nikkei de Tokyo et + 1,67 % pour le Hang Seng de Hong Kong), les places européennes ont à nouveau grimpé, permettant au CAC 40 de s'apprécier de 1,01 % (à 3.652,17 points), au Footsie de 0,93 % ou encore au DJ Stoxx 600 de 0,77 %. Dans un contexte tout aussi euphorique sur les places américaines en milieu de journée, l'ensemble des indices en ont donc profité pour toucher de nouveaux plus-hauts annuels.signes encourageantsOutre la bonne orientation des places asiatiques, les indices européens ont également mis à profit de nouveaux signes encourageants du point de vue macroéconomique. Eurostat a en effet indiqué hier que les commandes à l'industrie avaient augmenté de 3,1 % en zone euro durant le mois de juin. Certes, en glissement annuel, elles ressortent toujours en baisse d'un peu plus de 25 % par rapport au même mois de l'an dernier, mais elles sont, dans l'ensemble, supérieures aux attentes des analystes.La probable reprise économique se traduit en outre dans le cours des matières premières : l'indice Dow Jones-UBS Commodity affiche un gain de 9 % sur huit mois. Bon nombre de matières premières ont effectivement touché hier leur plus-haut depuis le début de l'année, comme le pétrole et certains métaux. En tant que premier marché en volume sur les matières premières, le pétrole est en effet souvent utilisé comme un véhicule d'investissement. Le baril de West Texas Intermediate a bondi jusqu'à 74,81 dollars en séance. Symbole, s'il en est, de l'optimisme ambiant, le cuivre, dont la demande est très cyclique et liée à la construction, a vu ses cours rebondir de? 100 % depuis début janvier. L'autre grand gagnant est le sucre, dont les cours ont bondi de 86 % cette année. Le déficit de sucre devrait s'approcher des 10 millions de tonnes cette année, et l'Inde, qui en exporte d'ordinaire, cherche à acheter 4 millions de tonnes d'ici à la fin 2009.De toute évidence, les marchés veulent y croire. Mais ne seraient-ils pas les seuls ? La question se pose alors que les volumes échangés étaient hier anémiques. Si les 3,8 milliards d'euros échangés vendredi sur le CAC 40 laissaient penser qu'une poignée d'investisseurs étaient revenus prématurément de vacances, les échanges enregistrés hier ? à peine 2 milliards d'euros ? n'ont pas confirmé cette idée.
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