La sécurité soutient Gemalto

cartes à puceLe Fonds stratégique d'investissement (FSI), le bras financier de l'État français, s'est certainement félicité hier d'avoir placé 160 millions d'euros chez Gemalto en mai dernier, pour en devenir le premier actionnaire avec 8,4 % du capital. À la suite de résultats semestriels meilleurs que prévu, le cours de l'action du numéro un mondial des cartes à puce a progressé de 8,74 %, à 29 euros, portant à 25 % la plus-value potentielle du FSI en à peine trois mois. Comme le martèle depuis des mois Olivier Piou, son directeur général, Gemalto est suffisamment diversifié pour s'adapter à l'environnement économique. La marge d'exploitation de la division téléphonie mobile, premier marché du groupe avec un peu plus de la moitié des ventes, a certes baissé à 13,1 % au premier semestre 2009 contre 14,9 % un an auparavant. Mais dans le même temps, la sécurité (passeports, cartes d'identité ou de santé électroniques?) est devenu profitable, plus tôt que prévu, avec un résultat d'exploitation de 9,2 millions d'euros après une perte de 12,8 millions au premier semestre 2008. La barre des 10 % de marge d'exploitation fixée par le groupe pour l'ensemble de l'année semble donc à portée de main. « C'est jugé conservateur, mais il faut encore le faire », tempère Olivier Piou, même si la seconde partie de 2009 devrait être plus soutenue dans la téléphonie mobile, notamment grâce au marché chinois qui s'ouvre à la 3G et va voir arriver l'iPhone d'Apple. O. PI.
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