Pécresse s'engage à maintenir les postes

echerche publiqueÉric Woerth, le ministre du Budget, l'avait rappelé la semaine dernière. L'enseignement supérieur et la recherche, priorités du gouvernement, ne seraient pas soumis à l'objectif de non-remplacement d'un départ sur deux à la retraite dans la fonction publique. Alors que les universités et les organismes publics de recherche bénéficiaient déjà d'un régime dérogatoire puisque soumis à une règle du « 1 sur 6 », le Premier ministre avait annoncé en février, face au mouvement des enseignants-chercheurs, le gel des suppressions de postes seulement dans l'université en 2010 et 2011 (450 initialement prévues chaque année). Ce qui avait fait hurler les chercheurs des laboratoires publics, soumis aux mêmes restrictions (450 postes en moins par an).Hier, à l'occasion de l'inauguration d'un bâtiment du Collège de France, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a indiqué que « le gouvernement a décidé de ne pas supprimer d'emplois en 2010 et 2011, ni dans les universités, ni dans les organismes de recherche ». Ce recul vient s'ajouter à ceux déjà consentis ces derniers mois (statut des enseignants-chercheurs, réforme de la formation des enseignants, du lycée, etc.).RumeursAlors que la communauté des chercheurs, déjà surchauffée par la réorganisation des organismes publics, voit d'un mauvais ?il les rumeurs concernant Claude Allègre, le gouvernement aura apparemment eu le souci de renouer le dialogue. Ce dernier était rompu, les syndicats de chercheurs conditionnant leur participation aux groupes de travail prévus sur l'organisation de la recherche à des mesures sur l'emploi. Clarisse Jay
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