Craintes sur le capital de Saint-Gobain

Lanterne rouge du CAC 40 hier, Saint-Gobain. L'action du fabricant français de matériaux de construction a signé la plus forte chute de l'indice phare de la Bourse de Paris, avec un plongeon de 6,56 %, à 25,37 euros. Les raisons de cette contre-performance ? D'abord, le cours a pâti de l'effondrement de 17 %, en séance, du titre Wolseley. Ce groupe britannique, qui fabrique du matériel de plomberie et de chauffage, constitue un assez bon indicateur du marché de la construction. Or son bénéfice avant impôts s'est effondré de 80 %, au cours des neuf premiers mois de l'exercice 2008-2009. Et Wolseley ne discerne aucune amélioration de la demande d'ici à la fin de l'année.Déclarations rassurantesEnsuite, Saint-Gobain a souffert de l'annonce de la vente, par la société d'investissement Eurazeo (lire page 20), d'une partie de ses actions Danone, afin d'accroître ses sources de financement. Après cette nouvelle, les investisseurs redoutent plus que jamais que d'autres sociétés de portefeuille ne vendent certaines de leurs participations, afin d'avoir les coudées plus franches en termes de trésorerie. Ce pourrait être le cas de Wendel, qui possède 18,5 % du capital de Saint-Gobain, estiment certains analystes. Et ce, bien que Wendel ait récemment multiplié les déclarations rassurantes au sujet de sa participation dans Saint-Gobain, jugée stratégique par la société d'investissement. Reste que Wendel ne ferait pas une bonne affaire en se délestant aujourd'hui de Saint-Gobain : l'action vaut un peu plus de 25 euros seulement, alors qu'elle cotait autour de 65 euros lorsque Wendel est entré dans le capital du groupe, en septembre 2007. C. L.? 6,56 %
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