résultats financiers au premier semestre

Chiffre d'affaires34,9 milliards d'euros (+ 8,2 %)Résultat net part du groupe3,1 milliards (stable)Résultat net courant2,93 milliards (? 5,5 %)Ebitda10,1 milliards (+ 12,2 %)Dette36,8 milliards (contre 24,5 milliards fin 2008) ÉnergieLe PDG d'EDF, Pierre Gadonneix, a de nouveau plaidé en faveur d'une hausse des tarifs de l'électricité en France à l'occasion de la présentation des résultats semestriels du groupe, hier. Vivement critiqué, notamment depuis l'Élysée, à la suite de sa demande d'augmentation des tarifs de 20 % sur trois ans, il a défendu avec force son bilan à l'international, écorné par le conseiller spécial de l'Élysée, Henri Guaino. Ce dernier avait en effet jugé « anormal de faire payer au consommateur français des erreurs d'investissement à l'étranger ». Réponsee;ponse de Pierre Gadonneix : l'acquisition (phare) de British Energy « n'a pas coûté un centime aux français ». Le cash-flow opérationnel de la société britannique « couvrira dès cette année l'intégralité des frais financiers liés à la dette de l'acquisition », a-t-il précisé. C'est « certes un fait nouveau, a répété Pierre Gadonneix, mais l'international est rentable depuis trois-quatre ans et tire la croissance et la rentabilité du groupe vers le haut. Cette tendance est durable ».optimiser le réseauLa donne, a-t-il rapporté, « n'est pas la même en France », où de lourds investissements sont nécessaires à la maintenance et l'optimisation de la production du réseau. EDF, qui a déjà engagé 5,6 des 13 milliards d'investissements opérationnels prévus au titre de 2009, prévoit d'investir cette année 7,5 milliards sur le territoire français. C'est « près de 2,5 fois plus qu'il y a quatre ans », a souligné le groupe. Depuis le début de l'année, ce dernier a déjà emprunté plus de 14 milliards d'euros sur les marchés et plus de 3 milliards d'euros au titre de l'emprunt réservé aux ménages français. Pour réduire l'endettement net d'au moins 5 milliards, son programme de cession d'actifs « sera tenu », a déclaré le PDG sans plus de précisions. EDF confirme ainsi ses prévisions, soit une croissance modérée de son Ebitda en 2009 et un résultat net (hors éléments non récurrents) sans progression. De quoi justifier une hausse « nécessaire » du prix de l'électricité en France, selon Pierre Gadonneix. « Je me suis exprimé sur le long terme mais le choix de l'évolution tarifaire revient à l'État », a rappelé Pierre Gadonneix, qualifiant de « légitimes » les préoccupations liées au pouvoir d'achat. « À ma connaissance, le gouvernement n'a pas pris de décision », a-t-il conclu alors qu'une hausse de 1,9 % pour les particuliers, dès le mois d'août, a été évoquée.Pour l'heure, EDF a présenté des résultats semestriels plutôt meilleurs que prévus, portés par un bénéfice net stabilisé à 3,1 milliards d'euros et un chiffre d'affaires en hausse de 8,2 %, à 34,9 milliards. Le groupe a engrangé un bénéfice net courant de 2,93 milliards, en recul de 5,5 %, quand le consensus Bloomberg visait 2,72 milliards.
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