Alors qu'on croyait l'ensemble du secteur privé satisfait du renvoi du président du Honduras Manuel Zelaya, par un récent coup de force de l'armée, plusieurs multinationales, dont Nike, Adidas et Gap, ont envoyé une lettre officielle à la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, pour demander qu'elle appuie le retour au pouvoir du président déchu. Il faut dire que ces grandes entreprises, qui produisent sur place sous un régime commercial détaxé et dont les activités correspondent à un montant de 3 milliards de dollars par an, ont intérêt à ce que ces avantages perdurent? « Nous comprenons qu'il y ait des divergences graves entre le président élu, le Congrès et la Cour suprême, mais cette situation doit être résolue à travers un dialogue pacifique et démocratique, au lieu d'actions militaires », a souligné le texte. Pendant ce temps, les deux principaux candidats à la présidentielle - qui aura lieu au mois de novembre prochain-, mais dont la validité est déjà remise en cause, affûtent déjà leurs armes?

latribune.fr

14 Août 2009, 1:39

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