Une grande sérénité face à la crise »

Comment les ingénieurs ressentent-ils la crise ?Les ingénieurs prennent la situation avec une grande sérénité. Seuls 17 % des sondés déclarent que leur charge de travail a augmenté et 4 % qu'ils ont connu le chômage technique. Très peu d'entre eux nous disent que la santé réelle de leur entreprise a été affectée, ce qui est bon signe. On peut également souligner que la satisfaction professionnelle des cadres ingénieurs reste au même niveau que les années précédentes. Il faut dire que les entreprises font tout pour maintenir une rémunération acceptable : les ingénieurs constituent pour elles le premier moteur de l'innovation !Quel est le profil des ingénieurs français ?On dénombre environ 630.000 ingénieurs diplômés en activité, un chiffre stable depuis une dizaine d'années. La moitié exerce dans le secteur tertiaire, et six débutants sur dix ont une activité liée aux études et à la conception. Les écoles forment 34.000 ingénieurs par an, contre 25.000 dans les années 1960-1970. Parmi ces élèves, nous recensons 25 % de femmes, alors qu'elles ne sont que 17 % parmi les ingénieurs en activité. C'est un début de féminisation. Certes, insuffisant...La pénurie d'ingénieurs, souvent déplorée par les entreprises, est-elle réelle ?En réalité, depuis une dizaine d'années, nous n'avons pas observé de pénurie d'ingénieurs en France. Des tensions peuvent néanmoins exister sur certains profils pointus dans l'informatique ou l'électronique. Il faut plutôt parler d'un équilibre entre l'offre et la demande, que la crise pourrait remettre en question... Propos recueillis par C. Q.
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