Pourquoi l'apprentissage est plébiscité par les entreprises

Selon une enquête réalisée par l’IFOP pour le compte du Centre national de prospective Agefa-PME sur l’enseignement professionnel et l’apprentissage, 71% des dirigeants d’entreprises interrogés estiment que l’apprentissage est une solution intéressante pour leur entreprise. Un pourcentage en hausse de 14 points depuis huit ans. Ils sont également 64 % à estimer que ce type d’enseignement est un outil au service de leur compétitivité. Pour 90% d’entre eux, les apprentis sont plus rapidement opérationnels que les jeunes ayant suivi une formation générale. De fait, 84% des chefs d’entreprises considèrent que l’enseignement professionnel est « un moyen efficace pour lutter contre le chômage des jeunes.Une belle marge de progressionPourtant, bien qu’il soit plébiscité, cet enseignement possède encore une belle marge de développement. En effet, 54 % des PME ont ou vont recourir à des jeunes en contrat d’apprentissage en 2013. Est-ce en raison de la crise, du ralentissement de la demande, qui n’incitent pas les entreprises à gonfler leurs effectifs ? Probablement.Mais ce ne serait pas la seule raison. Selon l’IFOP, 51% des dirigeants d’entreprises estiment que l’enseignement professionnel n’est pas adapté aux besoins des PME. C’est la raison pour laquelle 92% d’entre eux estiment donc que les entreprises devraient être plus consultées dans la définition des programmes.Quand l’entreprise et l’école se rencontrentCette nécessité est dfans l\'air du temps puisqu\'elle comptait parmi les conclusions majeures des récentes Assises de l’entrepreneuriat. Ainsi, l\'idée de « développer dans les collèges et les lycées des mini-entreprises accompagnées par un chef d’entreprise » est une « bonne initiative » pour 75% des enseignants et 87% des dirigeants. En outre, 95% des enseignants saluent l’idée de développer des stages, ou des découvertes des métiers et de l’entreprise. Ils sont 76% à soutenir l’idée de développer des cours sur l’entreprise et son utilité.Pour que ces bonnes volontés se concrétisent, il faudra lever quelques points de blocage, notamment dans le domaine de l’information. En effet, les enseignants s’estiment mal informés sur les voies de formation de l’enseignement professionnel et repèrent de nombreux freins liés aux a priori négatifs à son égard.  
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