Avec ses nouvelles fenêtres, Liebot s'isole de la crise

En deux ans, le groupe Liebot, deuxième groupe français de fenêtres et façades, a investi 60 millions d'euros pour se doter de quatre nouvelles usines et recruter 300 personnes pour accompagner sa croissance. Depuis 2010, le groupe affiche une insolente croissance de +19% en réalisant en 2012, un chiffre d'affaires de 377 millions d'euros dépassant l'objectif fixé de 370 millions. "Nous avons revu l'ensemble de nos process de fabrication, investi dans un nouvel outil informatique, acquis de nouvelles machines, recruté trois personnes en R&D, et revu nos trois gammes de produits pour les mettre en adéquation avec les nouvelles normes thermiques RT2012", résume Bruno Léger, directeur général du groupe Liébot qui emploie aujourd'hui 1 822 personnes.Des baies plus fines et lumineuses"On pensait, par exemple avoir atteint un pallier infranchissable sur les baies coulissantes, produit phare des années soixante-dix. Or, après deux ans de recherche, leurs performances ont été accrues de +40 % ! Et la baie coulissante qui est toujours le meilleur moyen d'accéder au jardin sans empiéter sur la surface reste dans la course", reconnaît Bruno Léger. L'optimisation des savoir-faire pour améliorer la luminosité et réduire les déperditions de chaleur ont amené le groupe à revoir la quasi totalité de ses gammes de produits en trois ans. Basé aux Herbiers en Vendée, le groupe se compose aujourd'hui, de neuf sociétés, organisées autour de 2 métiers : l'activité fenêtres industrielles, autour sociétés K LINE, MC France, CAIB, BIPA et BIPA Sud ; et l'activité façade avec l'entreprise OUEST ALU, l'un des leaders du marché de la façade aluminium en France, dont les solutions techniques et économiques comparées souvent à de la haute couture, et les innovations, profitent à l'activité fenêtres et baies industrielles. A elle seule, cette dernière activité génère 340 des 377 millions d'euros de C.A. Et elle a enregistré une croissance de + 24% au cours des deux dernières années, sur un marché de la fenêtre en régression depuis deux ans en France. 
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