Le FSB veut plus de coopération internationale

RÉGULATIONCe n'est pas précisément une liste des établissements dits systémiques, c'est-à-dire dont le défaut pourrait mettre en péril l'ensemble du système financier, qui a été établi par le Conseil de stabilité financière (FSB). Après la publication par le « Financial Times » hier d'une liste de 30 établissements « systémiques » (24 banques et 6 assureurs), et dans l'attente d'une réaction du FSB, des sources se sont exprimées auprès de l'AFP pour préciser le propos.Il existe bien 30 établissements avec lesquels le FSB, dont les compétences et les membres ont été élargis, travaille. Il s'agit moins de définir les établissements systémiques que de définir ceux qui sont transfrontières, et pour lesquels une vigilance particulière est souhaitable. En effet, la crise a montré les risques liés aux effets de l'interdépendance des établissements. Et de fait, cette interaction sur plusieurs pays accroît le risque de contamination d'une crise et donc d'un risque systémique.Dès le 2 avril 2009, lorsque le Forum de stabilité financière avait pris le nom de Conseil de stabilité financière à la demande du G20 de Londres, l'une de ses communications avait porté sur des « principes pour une coopération transfrontières dans la gestion des crises ». Les autorités compétentes, c'est-à-dire superviseurs, banques centrales et ministres des Finances se sont engagés à respecter ces principes.Parmi les règles du FSB figure l'instauration de collèges de superviseurs destinés à regrouper, sous la houlette du superviseur du pays d'origine, ceux des pays d'accueil des filiales étrangères. Le régulateur de la maison mère doit s'assurer que « tous les pays dans lesquels l'établissement présente une importance systémique, sont informés des modalités de gestion de crise, prévus par le collège principal ».Par ailleurs, le FSB souhaite que les établissements disposent de plans de secours pour être prêts à affronter une crise imprévue. Selon le responsable du groupe de travail sur la coopération transfrontière, ces plans devraient être rédigés « dans les six à neuf prochains mois ». G. L. S.Le FSB souhaite que les établissements disposent de plans de secours pour être prêts à affronter une crise imprévue.
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