La BPI plus forte que le Qatar pour soutenir la création d'entreprises ?

\"Une création d\'entreprise, c\'est aussi avoir une chance de plus d\'accéder à la promotion sociale\" a lancé ce lundi François Hollande lors des Assises de l’entrepreneuriat. Pour encourager les jeunes, et notamment ceux habitants des cités défavorisées, le chef de l’Etat compte sur deux nouveaux fonds d’investissements créés spécifiquement à leur intention. D’une part, la Banque publique d\'investissement (BPI) va mettre en place un outil entièrement consacré à soutenir financièrement la création d\'entreprise dans les quartiers les plus défavorisés, opérationnel \"dès cet été\", selon les dires du chef de l’Etat.\"Un dispositif entrepreneur-étudiant\"D’autre part, l’éducation des élèves de la classe de sixième à celle de terminale sera modifiée afin de les encourager à s’ouvrir davantage au monde de l’entreprise. Ce programme éducatif \"s\'inscrira dans le cadre du parcours d\'information, d\'orientation et de découverte du monde professionnel\", a précisé François Hollande. De leur côté, les étudiants se verront proposer des modules pour pouvoir créer leur entreprise dans le cadre de leurs études. Cet accompagnement prendra la forme d’\"un dispositif entrepreneur-étudiant\". Il leur permettra de bénéficier de conditions favorables pour se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise : les étudiants ayant créé leur activité en cours de cursus pourront par exemple bénéficier encore un certain temps de la couverture sociale attachée à leur statut d\'étudiant, et obtenir le refinancement du prêt éventuellement contracté pour financier leurs études.50 millions d\'euros venus du Qatar\"Il nous revient de faire tomber les barrières sociales, culturelles, géographiques, psychologiques, financières, pour que la création d\'entreprise soit, si je puis dire, démocratisée\", a souligné le chef de l’exécutif devant plus de 300 entrepreneurs. La BPI n’est pas la première à se focaliser sur l’entrepreneuriat dans les banlieues. Les qataris s’y intéressent déjà depuis un an et demi. A l’époque, le rachat du club de foot Paris Saint Germain par l\'émirat du Qatar avait donné l\'idée à l\'Association nationale des élus locaux de la diversité (Aneld) de demander à l\'émir Cheikh Hamad al-Thani de participer au développement de projets portés par des jeunes issus des quartiers difficiles en France. Il est question d’un fonds franco-qatari, abondé à hauteur de 50 millions d’euros par le Qatar pour soutenir les entrepreneurs des cités.En 2012, 549.975 entreprises ont été créées selon l\'Insee, l\'exécutif met en place ce type de mesure dans le but de doper les créations d\'entreprises et de tenter de dépasser ce chiffre en 2013.POUR ALLER PLUS LOIN :>> Un fonds franco-qatari à la rescousse des banlieues françaises>> Le fonds franco-qatari pour les PME est sur les rails>> Le soutien à la création d\'entreprises ? « Un mille-feuilles illisible » !
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