Israël frappe à la porte de l'OCDE

Yuval Steinitz, le ministre israélien des Finances, est en mission délicate en France. Objectif : s'assurer auprès d'Angel Gurria le secrétaire général de l'OCDE, (Organisation de coopération et de développement économiques) que ce « club », basé à Paris, va bien ouvrir ses portes à l'État hébreu d'ici le mois de mai. Après des années de discussions, Yuval Steinitz espère franchir cet examen de passage. Il redoute toutefois une mauvaise surprise de dernière minute. Pour intégrer l'OCDE, l'accord de tous les pays est indispensable. Il suffirait qu'un des trente et un membres mette son veto pour tout faire capoter.dossier solideL'Autorité palestinienne, ainsi que plusieurs associations de la minorité arabe israélienne, qui représente 20 % de la population, ont tenté ces dernières semaines de faire pression sur l'OCDE afin de reporter, pour des raisons politiques, l'adhésion d'Israël. Cette campagne a inquiété les responsables israéliens, qui se sont déjà vu opposer deux fois un veto dans le passé. Cette fois-ci, la très grande majorité des pays membres est favorable à la candidature d'Israël. La France, notamment, soutient l'État hébreu, comme Yuval Steinitz a eu l'occasion de le constater lors d'un entretien avec Christine Lagarde. Sur le plan strictement économique, le ministre israélien dispose en effet d'un dossier solide. L'État hébreu, qui a connu ces dernières années une croissance au pas de charge grâce au boom de la haute technologie, remplit la quasi-totalité des critères d'admission exigés par l'OCDE. ?
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