Le Trésor américain empoche 2 milliards de dollars grâce à Citigroup

Petit à petit, le Trésor américain se désengage du capital de Citigroup. Il avait renfloué la banque à hauteur de 45 milliards de dollars fin 2007 en échange de 7,7 milliards d'actions ordinaires au prix unitaire de 3,25 dollars, dont 20 milliards déjà remboursés par la banque).Depuis, l'administration américaine a réduit sa participation ? initialement de 27 % ? en vendant 1,5 milliard d'actions en avril, puis 1,1 milliard entre le 27 mai et le 30 juin. Ces deux cessions, au cours moyen de 4,03 dollars selon le communiqué du Trésor, ont généré un résultat de 2 milliards de dollars.Quant aux autres actions non encore écoulées (5,1 milliards), des analystes cités par Bloomberg estiment le bénéfice potentiel du Trésor américain à 2,5 milliards supplémentaires.Deadline mi-décembreEn restant un actionnaire clé de Citigroup avec 17,6 % du capital, le Trésor continue de déterminer le destin du groupe financier américain, tout en souhaitant mettre fin rapidement à sa participation. Mais avec quel calendrier ?Les opérations de cession du Trésor pourraient recommencer après le 16 juillet, jour où seront publiés les résultats du deuxième trimestre, dans un volume faible en période estivale.L'objectif est de finaliser la vente des actions restantes pour la mi-décembre, à un prix supérieur au coût d'acquisition, ou sinon de réclamer un sursis auprès de Citigroup. En effet, la mi-décembre correspond à la fin d'un délai d'un an que le Trésor s'était fixé pour sortir du capital de Citigroup.Une bonne affaire pour Morgan StanleySans préjuger de la poursuite des opérations menées par le Trésor, Citigroup apprécie le regain de liberté apporté par le début de la sortie de l'administration américaine que représente la vente du tiers de ses actions, comme en témoigne le porte-parole de Citigroup Stephen Cohen interrogé par Reuters.Morgan Stanley aussi s'en réjouit. Établissement chargé de placer sur le marché les milliards de titres Citigroup, la banque aurait perçu 8 à 46 millions, selon des estimations Reuters.Goldman Sachs, J.P.Morgan, Morgan Stanley et US Bancorp avaient commencé à rembourser les prêts accordés par l'administration américaine au titre du TARP (Troubled Asset Relief Program) dès juin 2009.
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