Le Medef veut négocier sur la souffrance au travail

ocialLa négociation sur la « gestion sociale des conséquences de la crise économique sur l'emploi » entre dans sa phase 2. Réunis hier au siège parisien du Medef, syndicats et patronat ont fait le point sur la première partie de la négociation, qui s'est conclue le 8 juillet par un accord sur les mesures les plus urgentes à prendre en réponse à la crise, parmi lesquelles figure en tête l'extension du chômage partiel à des secteurs qui ne pouvaient pas jusqu'à présent y recourir. « « Il est clair que notre accord du 8 juillet 2009 n'est pas resté lettre morte, mais il nous appartient de continuer nos travaux en faveur de l'emploi », a indiqué Dominique Castera, chef de file de la délégation patronale en introduction de la rencontre.groupes de travailHier soir, les partenaires sociaux ont donc décidé de mettre en place, dès le 26 octobre, des groupes de travail sur les demandeurs d'emploi en « fin de droits », sur le « logement des jeunes » et sur les « groupements d'employeurs ». La question de la mobilité, qui recouvre le congé de reclassement et le congé de mobilité, fera également l'objet d'un groupe de travail qui démarrera le 6 novembre. « Ce thème intégrera notamment une réflexion sur le travail intermittent », a précisé Maurad Rhabi (CGT), hier à l'issue de la rencontre. Par ailleurs, un projet d'accord sur l'assiette des allocations de chômage partiel et sur son incidence sur les droits des salariés est sur la table. Le texte est plutôt bien accueilli par les délégations syndicales dont les chefs de file des organisations syndicales se reverront jeudi soir prochain. Ils se prononceront sur la signature ou non de leur organisation. Le Medef a par ailleurs précisé hier être prêt à faire, en plénière, un bilan de l'accord du 8 juillet avant la fin de l'année.Enfin, alors que France Télécome;lécom est confronté à une vague de suicides, il a indiqué son souhait d'ouvrir des discussions avec l'ensemble des partenaires sociaux sur la transposition en France de l'accord européen sur le harcèlement et la violence au travail du 26 avril 2007. Cette négociation sera présidée par Benoît Roger-Vasselin, directeur des ressources humaines du groupe Publicis et président de la commission relations du travail du Medef. Isabelle Moreau
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