MARC POUZETPrésident de Crédit Agricole Alpes Provencepro...

MARC POUZETPrésident de Crédit Agricolegricole Alpes Provencepropos recueillis par guénaëlle le solleuComment expliquez-vous les difficultés financières des collectivités locales ? Nombre d'entre elles ont emprunté ou renégocié leur dette auprès d'établissements qui leur ont proposé des taux d'intérêt extrêmement compétitifs. Or, en général, ce taux n'était pas fixe, mais le résultat d'un calcul mathématique adossé à des indices variables, dont le coût de la liquidité. Au moment de la crise, le prix des produits auxquels la dette était adossée ont explosé. Or les règles d'emprunt prévoient qu'à partir d'un certain seuil [indice], le taux se cristallise pour le reste de la durée du prêt. Ainsi, il existe un grand nombre de collectivités qui se trouvent coincées avec des emprunts qui leur coûtent 10 % ou 12 %.Crédit Agricolegricole n'a pas eu cette politique ? Depuis deux ou trois ans, nous avons perdu des parts de marché sur le financement des collectivités locales car nous avons toujours voulu préserver nos marges et nous refusons de vendre à perte. Depuis la crise, nous qui n'avons pas de problème de liquidité, nous constatons que nous regagnons des parts de marché. C'est peut-être le résultat d'une posture vertueuse.Beaucoup de collectivités sont coincées avec des emprunts qui leur coûtent 10?% à 12?%.
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