Le conglomérat Basic Element, détenu par Oleg Deripaska, a supprimé environ 50.000 emplois depuis le début de la crise, l'an dernier, a révélé un porte-parole de l'entreprise. Du coup, la plupart des entités du groupe ont recommencé à être bénéficiaires à partir de l'été dernier. Reste évidemment à restructurer la dette du groupe, d'ici à la fin de l'année. Elle s'élève à un total de quelque 20 milliards de dollars. Les entreprises russes rechignent souvent à annoncer des licenciements, le gouvernement du Premier ministre, Vladimir Poutine, étant particulièrement attentif au marché de l'emploi, craignant les problèmes sociaux liés au chômage. Aussi les autorités appellent toujours les entreprises à limiter autant que possible les licenciements, dans l'espoir d'un retournement de conjoncture favorable. Les chemins de fer russes, qui avaient annoncé en avril dernier qu'ils seraient sans doute obligés de licencier quelque 54.000 personnes, ont finalement décidé de surseoir, ou tout au moins de limiter les suppressions de postes, en raison de la légère amélioration de l'économie.Le gouvernement va lancer un appel d'offres pour la construction d'une liaison ferroviaire entre la capitale, San José, à la province de Heredia. Le coût total du projet est évalué à 345 millions de dollars. Prévu d'être opérationnel en 2013, il comprend la construction, la mise en service et la maintenance de la voie. 11 groupes sont sur les rangs parmi lesquels le brésilien OAS, le mexicain Pöyry, le tchèque Inekon, mais aussi le français Alstom, l'allemand Siemens et l'américain Capital Lending.

latribune.fr

03 Nov 2009, 1:42

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