Succès estival des campus américains

Étudier tout au long de l'année, y compris l'été, et à son rythme : telle est l'habitude des Américains. Car les cours universitaires sont dispensés par semestre. On peut donc étudier pendant quelques mois, puis travailler pour obtenir les fonds nécessaires à la suite des études, puis les reprendre, et ainsi de suite. Les étudiants de plus de 20 ans sont légion sur les campus. Car les études, même dans les universités publiques, coûtent cher aux États-Unis. Une année en faculté de médecine à Harvard revient à environ 70.000 dollars (45.000 dollars pour les cours, auxquels s'ajoutent les dépenses courantes, le logement, l'assurance, livres, etc.). Des bourses sont, il est vrai, souvent attribuées par des institutions et les universités elles-mêmes, en fonction de critères variés, tels les revenus des parents et les performances académiques ou sportives, de même que des prêts étudiants à taux réduits, garantis par l'État. Mais les étudiants doivent souvent faire appel à la banque, pour un prêt classique, ou travailler une partie de l'année. L'été est donc considéré comme une période normale d'études, même si tous les cours ne sont pas disponibles (Harvard en propose 300, contre des milliers le reste de l'année), a fortiori pour les étudiants les moins favorisés qui en profitent pour avancer dans leur cursus. Et ainsi tenter de trouver plus rapidement un emploi, de préférence bien rémunéré, pour rembourser leur prêt. Les étudiants qui terminent leurs études avec une dette de 100.000 ou 200.000 dollars sont nombreux. L. J. B.
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