Après des semaines de tergiversations, d'exigences et de négociations, le président tchèque, Vaclav Klaus, a fini par signer, hier, le traité de Lisbonne, ouvrant ainsi la voie à l'entrée en vigueur d'un nouveau fonctionnement des institutions communautaires, probablement dès le mois de décembre. Vaclav Klaus a ratifié le texte quelques heures après qu'il eut été jugé conforme à la loi fondamentale par la Cour constitutionnelle tchèque. « Je m'attendais au jugement de la Cour et je le respecte, bien que je sois en désaccord fondamental avec son contenu et sa justification », a-t-il déclaré. Avant d'ajouter : « J'ai signé le traité de Lisbonne aujourd'hui à 15 heures. » Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a indiqué que le traité européen pourrait entrer en vigueur le mois prochain ou en janvier. Il ne manquait en effet plus que la ratification de la République tchèque ? dernier des 27 États membres de l'Union à l'effectuer ? pour appliquer un texte qui redessine les institutions communautaires et les adapte au fonctionnement d'une Europe élargie. Le traité crée ainsi un poste de président du Conseil européen, élu à la majorité qualifiée par ses pairs pour un mandat de deux ans et demi renouvelable une fois, ce qui mettra fin au système de rotation des présidences. Reste à trouver le candidat idéal pour le poste après l'échec de Tony Blair. Le nom le plus cité est désormais celui du Premier ministre belge, Herman Van Rompuy.

latribune.fr

04 Nov 2009, 1:46

Partager :