Le CAC 40 chute après les statistiques américaines

Alors que les investisseurs attendaient l'officialisation par la Fed d'un dispositif de mesures visant à dynamiser l'économie américaine, de bons chiffres macroéconomiques outre-Atlantique sont venus perturber les esprits. En milieu d'après-midi, la Bourse de Paris a ainsi effacé ses gains accumulés au long de la journée, pour basculer en territoire négatif. A la clôture, le CAC 40 s'est inscrit en recul de 0,59 % à 3842,94 points.Les bons chiffres macroéconomiques américains, notamment sur le front de l'emploi, et la hausse plus forte que prévu des commandes à l'industrie pour le mois de septembre, ont fait craindre que le programme de soutien de la Fed soit finalement moins important que prévu. Malgré la fébrilité ambiante, Société Généralecute; Générale s'est adjugé 1,92 % après la publication de ses résultats pour le troisième trimestre. Sur la période, le bénéfice net de la banque a progressé de 110 % battant le consensus qui tablait sur un résultat de 716 millions d'euros. En neuf mois, le groupe a déjà dépassé son objectif 2010 d'un bénéfice net de 3 milliards d'euros (le profit atteint 3,04 milliards d'euros). La nouvelle a entraîné une hausse généralisée des valeurs bancaires. Comme en témoignent les hausses de BNP Paribas (+ 0,46 %) ou encore de Natixis (+ 0,62 %) En revanche, le marché n'a finalement réagi que faiblement à l'annonce du départ de Gilles Pélisson de la présidence d'Accor. Le titre du groupe hôtelier a affiché une hausse de 0,47 %. Le conseil d'administration du groupe a décidé de se séparer de son président pour « divergences stratégiques ». Celui-ci sera remplacé par Denis Hennequin, actuel patron de McDonald's Europe. Nommé directeur général exécutif à partir du 1er décembre, il deviendra président directeur général d'Accor à compter du 15 janvier. De son côté Edenred, l'ancienne branche de services d'Accor, a laché 1,74 %. Plus forte baisse de l'indice parisien GDF Suez abandonne 2,24 %. Ses résultats sur les neuf premiers mois de l'année n'ont pas convaincu. Le chiffre d'affaires a progressé de 3,8 % à 60,1 milliards d'euros, tandis que l'Ebitda (excédent brut d'exploitation) est ressorti à 11 milliards d'euros, soit une hausse de 8,8 %. Jacques NédellecLes bons chiffres américains ont fait craindre un programme de soutien moins important que prévu.
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