VeePee vend aux PME des licences traditionnelles de logiciels, des équipements de communication et loue des infrastructures et des services cloud. « À présent, l'usage importe plus que la possession des équipements, mais les deux modèles subsisteront », prévoit Éric Rousseau, PDG de VeePee. Son entreprise combine plusieurs offres d'opérateurs IP (Internet protocol) et d'éditeurs d'outils de travail collaboratifs (Microsoft et Zarafa).Actuellement, VeePee compte deux catégories de clients qui franchissent le pas vers le cloud. D'une part, les sociétés qui vendent des services en ligne, culturellement prêtes ; d'autre part, des entreprises traditionnelles de taille moyenne tenant à maîtriser leur informatique, en termes d'évolutions techniques comme de coûts de maintenance : « Elles ont le choix entre continuer à acheter des serveurs ou bien essayer le modèle cloud pour des besoins non critiques, et plus si affinit頻, résume Éric Rousseau. Cependant, certains serveurs basculent mal vers le nouveau modèle, estime-t-il, les gestionnaires de données pour transactionnel lourd en particulier. Pas à pas, les PME adoptent donc les plateformes hébergées pour fournir des services de plus en plus cruciaux à leurs activités. Par précaution, elles doublent leurs accès au réseau Internet et chiffrent les échanges les plus sensibles : « Toute la qualité du système d'informations repose sur celle du réseau avec le cloud computing. Disposer d'accès doublés vers Internet et de réseaux privés virtuels entre l'entreprise et son prestataire en ligne devient indispensable », recommande le dirigeant. Pour ouvrir un coffre-fort électronique, le client de l'offre hébergée n'a besoin que de quelques minutes, tandis qu'en interne, ce projet exigerait plusieurs jours d'installation et de paramétrages. Fini l'achat de serveurs ?Alors, fini les achats réguliers de serveurs, de matériels réseaux et de baies de disques ? Avec le cloud, la gestion de ces boîtiers est déléguée au prestataire ; les utilisateurs y accèdent où qu'ils soient, depuis un terminal mobile, en agence ou à domicile. Les serveurs virtuels redondants offrent même une plus haute disponibilité que ceux qui sont installés en interne. Le modèle présente plusieurs avantages mais aussi des inconvénients : « On peut accroître ou réduire la puissance de la plateforme, la réserver pour trois semaines ou un mois, ce qui était impossible jusque-là. Mais il appartient maintenant à chaque responsable informatique de faire un choix éclairé, de bien vérifier la sécurité et la qualité technique de l'offre ». Les solutions de surveillance des réseaux, d'authentification forte et de traçabilité sont donc en vogue, car elles aident à prouver qui a fait quoi, quand, d'où, à suivre les niveaux de services et de sécurité délivrés par les prestataires. O. B.

latribune.fr

04 Juill 2010, 23:25

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