érienLe gouvernement français privilégie de plus en plus la thèse de l'erreur de pilotage pour l'accident de l'Airbus A310 de Yemenia Airways, qui a fait en juin 152 morts dans l'océan Indien, près des Comores, selon l'AFP, qui s'appuie sur deux sources gouvernementales s'exprimant sous couvert d'anonymat. Sous le titre « Précision », le secrétaire d'État des Transports, Dominique Bussereau, qui avait dénoncé quelques heures seulement après l'accident l'état de l'avion, a démenti « formellement », hier, dans un communiqué que le gouvernement retienne désormais cette hypothèse. « Seules les informations émanant de la commission d'enquête de l'Union des Comores en charge de l'enquête technique sur cet accident peuvent être considérées comme officielles et fiables », a-t-il précisé. « Il semble qu'il y ait eu une erreur de pilotage », a pourtant au préalable indiqué à l'AFP une source gouvernementale. Un deuxième responsable français a aussi évoqué cette semaine cette même thèse devant un journaliste de l'AFP.Les boîtes noires de l'Airbus A310 de Yemenia sont depuis le 31 août en France pour être examinées, selon le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA). Elles sont arrivées avec l'enquêteur principal chargé de ce dossier au BEA et les enquêteurs comoriens. M. C., avec AFP

latribune.fr

05 Sept 2009, 1:49

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