Les aides pour votre première acquisition

Réussir votre projet immobilier : tel est le thème des 30es rencontres notariales organisées aujourd'hui à Paris et dans près de 80 villes de province (voir www.notaires.fr). Une occasion pour tout futur primo-accédant à la propriété de bénéficier de consultations gratuites, d'assister à des conférences ou de participer à des forums.La particularité de ces 25-35 ans ? Des revenus encore peu élevés et pas ou peu d'apport personnel. Mais des perspectives de progression dans la durée, qui leur donnent accès non seulement à des aides, mais aussi à des prêts de longue durée. « Chez Empruntis, la durée moyenne des prêts souscrits par les primo-accédants est comprise entre 20 et 25 ans. Même à des taux inférieurs à 5 %, ce n'est pas forcément un bon calcul d'emprunter sur des durées plus longues, car cela revient très cher en intérêts. Parfois, il vaut mieux attendre un peu pour avoir une surface financière plus large ou un apport personnel plus important », conseille Maël Bernier, responsable de la communication. Pour autant cet apport personnel n'est pas incontournable. « Je conseille de prévoir de quoi payer les frais de notaire. Au-delà, il est parfois plus intéressant de conserver un PEL bien rémunéré et d'emprunter plutôt que de solder son épargne logement », ajoute Maël Bernier.plafonds de ressourcesEn revanche, pas de demi-mesure avec le prêt à taux zéro (PTZ) ! Cible privilégiée de ce prêt sans intérêt, les primo- accédants doivent justifier de ressources inférieures à certains plafonds plusieurs fois relevés, ce qui a rendu ces prêts accessibles à plus de 210.000 ménages en 2008. À ne pas négliger : d'autres dispositifs moins connus. En se rendant dans les agences départementales d'information sur le logement (Adil), vous aurez un aperçu de toutes les aides existantes, notamment celles des collectivités locales. « Pour les achats dans le neuf, en cas d'aide des collectivités territoriales, le prêt à taux zéro, doublé jusqu'en juin 2010 dans le cadre du plan de relance, bénéficie en outre de majorations », explique Jean Bosvieux, directeur des études à l'Anil. Il pointe également l'intérêt des Pass-fonciers du 1 % logement : « conditionnés à l'allocation d'aides des collectivités locales, les Pass-foncier permettent aux personnes à revenus modestes d'acheter et de rembourser le bâti dans un premier temps avant de passer à l'achat du terrain ». Pour ceux qui ne peuvent prétendre à ces dispositifs, il en existe d'autres. Ainsi, le PTZ peut se cumuler avec un prêt PAS (prêt à l'accession sociale). Délivré par les banques qui ont passé une convention avec l'État, il ouvre droit à l'allocation personnalisée au logement (APL), bien plus avantageuse que l'allocation logement ouverte, sous conditions de ressources également, en cas d'emprunt classique.
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