Bertrand esquisse le plan d'action pour la médecine de proximité

« Le rapport Hubert sur la médecine de proximité est un bon rapport. Il ne doit pas rester dans les tiroirs. » C'est avec ces mots, et en présence d'Elisabeth Hubert, ancienne ministre de la Santé, que Xavier Bertrand, ministre du Travail et de la Santé, a entrepris jeudi de dévoiler les premières pistes du plan d'action que le gouvernement entend mettre en oeuvre pour la médecine de proximité. Et faire en sorte « que tous les Français puissent trouver des professionnels de santé pour les prendre en charge », a-t-il ajouté. Fidèle à son image, il souhaite « faire simple et faire vite ».Après avoir rencontré les médecins libéraux et les représentant de l'assurance-maladie, Xavier Bertrand et Nora Berra, secrétaire d'Etat chargée de la santé, ont annoncé l'installation avant la fin janvier d'une organisation de la simplification et une réunion en février sur la démographie médicale qui débouchera le même mois sur des mesures concrètes. La proposition d'un « guichet unique » (maisons ou pôles de santé regroupant médecins infirmiers et spécialistes), destiné à limiter le parcours du combattant des patients, est bien sûr sur la table, même si « elle ne réglera pas tout », a précisé le ministre.Il confirme également que la proposition de loi que portera Jean-Pierre Fourcade, sénateur des Hauts-de-Seine, reviendra sur certaines obligations « mal comprises » de la loi Hôpital, patients, santé et territoire (HPST) et abordera également d'autres sujets, comme la question de la permanence des soins dans les cliniques. Le texte sera discuté dès le mois de février.extension des stagesAu chapitre de la formation continue du corps médical, Nora Berra annonce l'extension des stages des futurs médecins à la médecine libérale pour leur en donner « le goût », et l'augmentation du nombre de maîtres de stages. Aujourd'hui au nombre de 3.500, ils passeront à 7.000 à la fin 2012, après une augmentation de 20 % dès 2011. Les formations des maîtres de stages seront évaluées par les maîtres eux-mêmes, ainsi que par les étudiants en médecine. Enfin, a été décidé jeudi le principe de la rédaction d'un charte du contrôle médical. I. M.
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