Une semaine après avoir obtenu leur qualification pour l'Euro ? qui débute aujourd'hui en Pologne ?, les Bleus font leur entrée en lice dans la compétition. « On est un peu comme des cyclistes lorsqu'ils viennent de passer un col. Ils sont dans la descente mais ils savent qu'ils vont devoir remonter à nouveau dans quelques kilomètres », résume l'ailier fort Ronny Turiaf.Premier adversaire : l'Allemagne. Un prologue plutôt abordable. D'autant que la star Dirk Nowitzki a choisi de rester au pays. « On ne doit pas voir l'Allemagne comme une équipe privée de son meilleur joueur. On doit être à fond, prévient Vincent Collet, le sélectionneur français. Ce match est très important. Le fait de bien démarrer permet souvent d'enchaîner par la suite. » Avec la Lettonie et la Russie (orpheline de Kirilenko), les Tricolores ont hérité d'un groupe à leur portée. à condition de ne pas sous-estimer la concurrence. « Ce sont des joueurs qui évoluent en Euroligue. Si on ne joue pas à notre niveau, on peut perdre », prévient Tony Parker. Pour réussir leur début de tournoi, les Français peuvent s'appuyer sur leur parcours de barragistes.objectif : mondial« Les qualifications nous ont permis de jouer des matchs de compétition. C'est forcément un avantage par rapport aux équipes qui n'ont disputé que des rencontres amicales », confirme le meneur Aymeric Jeanneau. De quoi nourrir quelques ambitions dans un tournoi où l'Espagne fait figure de favorite. « L'objectif principal c'est de se qualifier pour le Mondial », précise Collet. Autrement dit : assurer une place dans les six premiers. Avant d'envisager mieux. « On ne veut pas revenir de Pologne sans médaille. Ce serait une déception », clame l'ailier Nicolas Batum. Pour se hisser sur le podium, les Bleus vont devoir faire preuve de régularité ? leur principale lacune ? lors des prochains jours. « Notre amplitude de performance est trop importante. C'est l'inconnue que j'ai avec cette équipe », admet Collet. n

latribune.fr

07 Sept 2009, 1:45

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