la question pratiqueCrise du crédit oblige, les grandes entreprises se tournent vers le marché de l'épargne pour lever des fonds. On parle alors d'obligations d'entreprises. En contrepartie, ces dernières s'engagent à rendre aux investisseurs leur capital à échéance et à les rémunérer. Ces derniers mois, les rémunérations offertes par des sociétés de renom ont atteint des niveaux records, dépassant largement les 4,5 % que l'on peut obtenir avec le fonds en euros de son assurance-vie. En outre, les particuliers peuvent désormais en profiter puisque plusieurs contrats d'assurances-vie en proposent depuis le début de l'année.via l'assurance-vie Avant toute souscription, commencez par vous renseigner sur la solidité de l'entreprise. Sa notation auprès des agences (Moody's, Standard & Poor's) est primordiale. Préférez une note supérieure ou égale à BBB- (notation moyenne, risque de faillite très faible) et méfiez-vous des rendements trop élevés : souvenez-vous que plus la rentabilité est élevée, plus la notation est faible ou la durée de détention importante. Autre élément essentiel : la pérennité du secteur d'activité de l'entreprise. Misez, par exemple, sur les secteurs bénéficiant de plans de relance économique. Enfin, préférez les obligations éligibles à un contrat d'assurance-vie plutôt que sur un compte titres afin d'optimiser votre fiscalité. Attention : afin d'attirer les épargnants, certains taux sont exprimés en brut.Une chose est sûre, cet investissement comporte toujours une part de risque, même faible. Les principaux ? La faillite (risque de perte en capital, totale ou partielle) et la restructuration de la dette (réduction de la rentabilité, rééchelonnement de l'obligation). Un bon moyen de limiter le risque est de miser sur un panier de plusieurs obligations. nplus la rentabilité est élevée, plus la notation est faible ou l'échéance longueJonathan Lévyprésident debienprévoir.fr

latribune.fr

09 Oct 2009, 1:45

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