Nyse-Euronext a dévoilé un bilan d'activité mitigé pour le mois de décembre. Certes, les volumes d'échanges ont nettement progressé en Europe sur les marchés au comptant de l'opérateur boursier transatlantique : la moyenne quotidienne ressort à 1,2 million de transactions, en hausse de 12,9 % par rapport à décembre 2009. Sur le trimestre, la progression est de 5,3 %. Et de 6,8 % sur l'année. Mais le bilan sur les actions américaines, exprimé en nombre d'actions échangées, apparaît moins flatteur. À 2 milliards de titres, la moyenne quotidienne a chuté de 13,5 %. Sur 2010, la dégringolade atteint les 20,9 %, même si l'opérateur est parvenu à maintenir à 35 % sa part de marché aux États-Unis (contre 36,5 % en décembre 2009). De quoi conforter l'équipe de Duncan Niederauer, le directeur général de Nyse-Euronext, dans sa stratégie de diversification, vers les dérivés, la technologie ou encore la compensation. Cependant, les dérivés n'ont guère fait mieux. Du moins en décembre. En Europe, les volumes se sont contractés de 17,7 % aussi bien du fait des produits de taux que des dérivés sur actions. Et la montée en puissance de cette activité aux États-Unis (+ 8,7 % sur le mois) n'a que partiellement compensé ce recul. C.F.

latribune.fr

09 Jan 2011, 23:23

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