Retour au développement pour la compagnie française OpenSkies. La décision en novembre de son actionnaire British Airways de conserver sa filiale aux avions « 100 % classe affaires » s'est basée sur un « business plan » offensif. Spécialiste de l'axe Paris-New York, sur lequel elle revendique 29 % de parts de marché, OpenSkies, qui avait racheté en juin 2008 la compagnie française L'Avion (une low-cost en classe affaires long-courrier), étoffe son réseau.Le transporteur va ouvrir le 3 mai la ligne Paris-Orly-Washington, à raison de cinq vols par semaine, avec un Boeing-757 de 72 sièges. Sur cette ligne, desservie en direct seulement par Air France et United Airlines, OpenSkies lance d'entrée une offensive tarifaire en règle avec des allers-retours à partir de 1.200 euros TTC en classe BizSeat (une sorte de classe affaires d'ancienne génération, avec une inclinaison des sièges à 140°) et 2.600 euros pour la classe affaires de nouvelle génération (siège convertible en lit). Dans ces deux cabines, les prix peuvent grimper respectivement jusqu'à 4.800 euros et 5.500 euros. Cette ligne devrait être à l'équilibre d'ici à deux ans.nouvelle destinationLe président d'OpenSkies, Dale Moss, veut aller plus loin. Une nouvelle ligne vers une nouvelle destination est prévue à l'automne. Rien n'a filtré. Mais parmi les villes étudiées, comme Boston ou Chicago, figure aussi, selon nos informations, Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis. Cette nouvelle ligne serait assurée sans ajouter de nouveaux appareils. Aujourd'hui, OpenSkies exploite quatre Boeing 757. Deux sont utilisés pour assurer les deux vols quotidiens Paris-New York. Les deux autres le sont pour pallier d'éventuels incidents des premiers, mais surtout pour l'activité charter VIP, qui représente 10 % environ du chiffre d'affaires. Alors qu'elle ne fournit aucun chiffre, la direction n'attend pas des bénéfices avant 2013. F. G.

latribune.fr

09 Févr 2010, 23:47

Partager :