Miró, un homme de son temps

?php $cleengFullBodyContent = array ( 'price' => 0.49, 'itemType' => 'article', 'shortDescription' => 'Miró, un homme de son temps', 'url' => 'https://latribune.fr/journal/edition-du-1005/culture/1156474/mir-un-homme-de-son-temps.html', 'pageTitle' => 'Miró, un homme de son temps | La Tribune', 'shortUrl' => NULL, 'contentId' => 160109350, ); $cleengPageId = "620752"; $cleengBody = "Des années durant, Picasso - à lui seul - a incarné la résistance au franquisme. Et puis la Tate Modern de Londres s\'en est mêlée. Elle remet aujourd\'hui Joan Miró (1893-1983) dans le jeu à travers une magnifique rétrospective. Riche de quelque 200 tableaux, dessins, sculptures ou collages « Joan Miró : The Ladder of Escape » replace l\'oeuvre du Catalan dans son contexte et souligne combien elle a été influencée par les turbulences de son époque.Tout commence à Barcelone en 1893. Lorsque Miró voit le jour, la ville est en pleine effervescence, revendiquant haut et fort son identité catalane. Sans pour autant se fermer aux autres. Le jeune Joan, lui, rêve d\'art. Et se cherche. Dans le cubisme coloré de Gleizes par exemple. Mais c\'est véritablement dans la ferme familiale de Montroig qu\'il réalise en 1921-1922 ses tableaux les plus personnels, empreints de ce réalisme poétique fourmillant de détails minutieusement reproduits.Deux ans plus tard, son style a radicalement changé. Si Miró continue de peindre des paysages catalans, les formes y sont simplifiées au point où ses toiles se lisent comme des rébus. C\'est que Miró a fait le voyage à Paris où les surréalistes ont su libérer sa créativité. Sa Catalogne natale, cependant, n\'est jamais loin. Elle réapparaît en 1924 dans une série baptisée « le Paysan catalan », ce dernier étant figuré par un bonnet rouge sur fond bleu ou jaune, comme si l\'homme flottait dans un songe. Beaucoup y ont vu un autoportrait. On peut aussi le comprendre comme une manière de défier Miguel Primo de Rivera. Arrivé au pouvoir après un coup d\'État, il a ôté toute autonomie à la Catalogne.Si les oeuvres des années 1920 examinent les thèmes de prédilection de Miró à l\'aune du surréalisme, celles de la décennie suivante annoncent les horreurs à venir. Personnages grotesques hurlant toutes dents dehors, couleurs apocalyptiques, peuplent désormais ses toiles et accompagnent l\'assaut des militaires contre la République espagnole. Avec la chute de Madrid en 1939, l\'espoir disparaît des tableaux.L\'arrivée des nazis en France pousse Miró à s\'installer à Majorque pour un exil intérieur. Ses oeuvres sont plus contemplatives. Elles n\'en continuent pas moins de témoigner de leur époque. En 1968, le peintre réalise une série de toiles brûlées, maculées d\'un rouge sang épais comme un écho aux révoltes étudiantes. « Je préférerais vendre des cacahuètes plutôt que de me répéter », disait-il.« Joan Miró : The Ladder of Escape » à la Tate Modern de Londres jusqu\'au 11 septembre. www.tate.org.uk.A/R par Eurostar à partir de 88 euros. www.eurostar.com"; include_once($_SERVER["DOCUMENT_ROOT"]."../inc/cleeng/CleengLayer.php"); ?
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