« Nous allons produire 660.000 voitures d'entrée de gamme en 2010, contre 560.000 l'an dernier », explique à « La Tribune » Gérard Detourbet, responsable de l'entrée de gamme chez Renault. Un nouveau record pour les Logan, Sandero et nouveau 4x4 Duster à bas coûts, vendus sous la marque roumaine Dacia en Europe, mais aussi sous le label Renault en Russie, Asie (hors Turquie) et Amérique latine. L'usine roumaine de « Pitesti tourne à plein régime, c'est-à-dire en trois équipes cinq jours par semaine et trois samedis sur quatre ». Les capacités installées dans le monde pour la fameuse gamme « Entry » de Renault-Dacia atteignent d'ores et déjà les « 900.000 véhicules par an ». Et ce n'est pas fini. « Le site de Tanger, qui devrait démarrer début 2012, ajoutera des capacités de 170.OOO unités par an, puis 350.000 dans un deuxième temps ». Le site marocain permettra d'ailleurs de compléter la gamme à bas coûts « avec un monospace familial et un utilitaire, qui seront lancés à deux mois d'intervalle début 2012 ».Le monospace compact sera proposé à des prix très agressifs, comme le reste de la gamme d'origine Dacia. Il pourrait en effet se « positionner un peu en-dessous du Duster (à partir de 11.900 euros) ». Soit moitié prix par rapport à un Renault Scénic.En attendant ces futurs modèles, le 4x4 Duster remporte un franc succès depuis son lancement en avril. « Nous avons engrangé à ce jour 67.000 commandes en Europe, soit le double de ce que nous avions prévu », précise Patrick Pelata, directeur général délégué de Renault. « C'est notre meilleure surprise depuis le lancement du premier Renault Scénic (en 1996) », renchérit-il, ajoutant : « c'est déjà le deuxième 4x4 le plus vendu en France ». Le succès est tel que les délais de livraison sont de six mois ! Il « s'en produira 80.000 cette année », précise Gérard Detourbet. Fabriqué aujourd'hui en Roumanie, le Duster devrait démarrer en production « au Brésil à la mi-2011, en Russie à la fin 2011, en Colombie dans le courant de l'an prochain, en Inde début 2012 ». Malgré des prix beaucoup plus bas que la concurrence, les véhicules d'entrée de gamme du groupe français génèrent des « marges confortables. Nos trois piliers de la rentabilité sont la gamme Mégane-Scénic, les utilitaires et l'entrée de gamme », reconnaît Patrick Pelata. Alain-Gabriel Verdevoye

latribune.fr

18 Sept 2010, 10:13

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