La Bourse de Paris a poursuivi sa semaine de yo-yo, alternant nettes hausses et baisses prononcées. Jeudi n'a pas fait exception. Le CAC 40, qui a ouvert en recul, a terminé sur une hausse de 1,22 % à 3.722,15 points.Les valeurs automobiles ont bondi à moins d'un mois du Mondial de l'Automobile de Paris, le plus important salon automobile en nombre de visiteurs. Peugeot s'est envolé de 4,55 %. Renault a grimpé de 3,15 % et Michelin de 1,35 %. Le secteur bancaire, qui avait commencé la semaine en difficulté, victime des rumeurs sur la crédibilité des « stress tests » et sur la décision attendue du comité de Bâle, a terminé en forte progression. Crédit Agricolegricole a bondi de 4,59 %. Société Généralecute; Générale a pris 3,42 % et BNP Paribas 1,79 %. EADS a avancé de 3,41 %. Le groupe est en discussion avec un petit nombre de sociétés de défense, de services et de sécurité en vue d'acquisitions éventuelles, et il pourrait réaliser un rachat d'1 milliard d'euros.Accor a gagné 2,52 %. Sa filiale à 49 %, le groupe de casinos et d'hôtels Lucien Barrière pourrait être introduit en Bourse à la mi-octobre, écrit « Le Figaro ». La société, détenue par ailleurs à 51 % par la famille Desseigne-Barrière a déposé début juillet son document de référence auprès de l'Autorité des marchés financiers.En revanche, Axa a terminé la séance sur un repli de 0,81 %. L'autorité australienne de la concurrence a opposé jeudi pour la deuxième fois son veto à l'offre d'achat de 8,65 milliards d'euros de National Australia Bank sur Axa Asia Pacific, filiale du groupe français. Par ailleurs, les agents généraux d'Axa menacent de boycotter les produits de la compagnie et de distribuer des assurances fournies par des concurrents comme l'a révélé « la tribune ». Seuls Arcelor et LVMH terminent également dans le rouge parmi les valeurs du CAC 40. France Telecom (+ 037 %), SFR avec Vivendi (+ 0,05 %), et Iliad (- 1,18 %) n'ont pas apprécié la proposition du ministère de l'Économie d'appliquer le taux de TVA à 19,6 % à l'intégralité des offres « triple play », ce qui permettrait à l'État d'engranger des centaines de millions d'euros de recettes supplémentaires. Diane LacazeEADS est en discussion avec des sociétés de défense, de services et de sécurité en vue d'acquisitions éventuelles.+ 1,22 %

latribune.fr

18 Sept 2010, 10:14

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