Vos adolescents sont sûrement en train de réviser, tranquillement dans leur chambre, à la bibliothèque municipale ou au lycée. A une semaine de l\'épreuve de philosophie, la tension monte. Et le SNPDEN, le syndicat national des personnels de direction de l\'Education nationale fait les comptes.En \"collectant les chiffres publics éparpillés dans les bases de données ministérielles\", il chiffre le coût du baccalauréat général et technologique 2013 à 1.525.215.934 euros. Dont 74 millions d\'euros pour la seule organisation des épreuves (hors baccalauréat professionnel).1,434 milliards d\'euros : l\'annulation de trois semaines de coursMais à cette somme, le SNPDEN ajoute l\'annulation de trois semaines de cours pour organiser les épreuves. \"Que les enseignements soient assurés ou supprimés, le coût de fonctionnement de ces trois semaines est pratiquement constant\", explique le syndicat, qui chiffre le montant de ces trois semaines à 1,434 milliard d\'euros. Le syndicat fait un calcul simple : il multiplie le nombre de lycéens (1,5 million) par son coût annuel (11.500 euros). Et rapporte ce coût à trois semaines de cours annulés sur les 36 que compte l\'année scolaire.Le SNPDEN complète son chiffre par \"l\'accumulation des épreuves bien avant la date symbolique de celle de philosophie\". Le syndicat donne comme exemple les nouvelles épreuves de langues qui ont réquisitionné environ 200.000 heures de professeurs. \"Le coût de cette seule nouvelle opération est estimé à 6,5 millions d\'euros.\"Malgré ce coût, les lauréats seront admis dans l\'enseignement supérieur selon leurs notes obtenues au cours de l\'année et non pas celles du bac. Puisqu\'ils sauront dès le 13 juin l\'université ou l\'école qui les accueilleront, s\'ils obtiennent leur baccaleauréat, souligne le SNPDEN.Les chiffres sur lequels se base le SNPDEN sont accessibles sur leur site internet.

latribune.fr

10 Juin 2013, 23:02

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