Metalball parie sur les billes en céramique

Certains jeux de billes ne sont pas pour les enfants. Celles que réalise la société Metalball Technology servent plutôt aux secteurs du médical, du nucléaire et de l'aéronautique, avec un très fort niveau de technicité. « Sur un lot de billes en acier [de 20.000 à 150.000 unités, Ndlr], la différence de diamètre maximum tolérée est de 0,13 micron », explique Serge Dumas, le PDG de cette société basée à Grisolles (Haute-Garonne). « Nos billes servent pour les roulements des machines-outils. Nous sommes aussi fournisseurs pour les systèmes utilisés dans les générateurs à rayons X. » Les clients de Metalball s'appellent Siemens, Philips et General Electrics.plus résistant que l'acierAvec un chiffre d'affaires ressorti à 750.000 euros en 2009 (dont 60 % dans l'aéronautique), la société n'a pas été épargnée par la crise. Mais elle devrait rebondir pour atteindre le million d'euros en 2010. Pour cela, outre l'export (25 % du chiffre d'affaires aujourd'hui), Metalball explore un nouveau marché : celui des billes en céramique. « Un matériau 60 % plus léger et 30 % plus résistant que l'acier. » Des préséries ont été finalisées, et les premières commandes sont en cours pour certains fabricants de machines-outils. L'industrie aéronautique est également intéressée, mais n'a pas encore validé tous ses tests de contrôle. « Il y a des gisements de développement importants avec ces billes, dans l'automobile ou l'industrie », assure Serge Dumas, qui a recruté un responsable développement pour accompagner ce marché. Martin Venzal, à Toulouse
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