Mediastay surfe sur le succès de Facebook

Sur Facebook, les petits jeux vidéo, comme Farmville ou Zynga Poker, font un carton. La plupart du temps, ils ne sont pas entièrement gratuits, et l'internaute peut être appelé à acheter du contenus supplémentaires (qu'il s'agisse de nouvelles parties, d'accessoires...). C'est sur ce créneau de la microtransaction de biens virtuels que surfe le français Mediastay, qui vient de lever 15 millions d'euros auprès de Iris Capital (pour 8 millions d'euros) et d'Idinvest Partners (Ex-AGF Private Equity). « Nous fournissons notre plate-forme de paiement sponsorisé Offer Match à des jeux comme Googbox sur Facebook par exemple. Mais aussi à des groupes de médias comme TF1, pour des jeux sur le Web, comme « Qui veut gagner des millions » ou à M6 pour Deco.com », indique le tout jeune patron de Mediastay, Éric Bennephtali. Plutôt que de faire payer l'internaute quelques centimes ou quelques euros, Offer Match lui propose de réaliser une action publicitaire. « Il s'agit de répondre à un questionnaire Ipsos, de demander une documentation à une mutuelle de santé, voire même d'acheter des produits chez Yves Rocher », indique le patron. AcquisitionsPour attirer les annonceurs, Mediastay possède aussi sa propre audience, avec des sites de jeux, comme Kingoloto, Bananalotto, ou Yacado.com (racheté début 2010), qui réunissent 7 millions de visiteurs uniques par mois. Avec l'argent levé, Mediastay compte décliner ses produits sur le mobile et donner un coup d'accélérateur à l'international (qui représente actuellement 15 % de son chiffre d'affaires) en ouvrant des bureaux en Allemagne, en Italie ou en Espagne. La société veut aussi réaliser des acquisitions - d'abord pour acquérir des compétences dans les réseaux sociaux ou dans le mobile, des ressources rares et chères actuellement - mais aussi pour accroître le portefeuille de clients. Mediastay lorgne par exemple sur des agences de marketing Web et mobile. En 2010, la société, qui emploie 60 personnes, a généré un chiffre d'affaires de 17 millions d'euros en hausse de 10 % à 15 % (si l'on inclut les acquisitions). Non communiquée, la rentabilité n'est pas encore très élevée. « Nous avons beaucoup investi en 2009 et en 2010 », précise Éric Bennephtali. Sandrine C
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.