Ciments Français : succès inespéré du rachat de dette

LA VALEUR À SUIVREFusionnera, fusionnera pas avec sa maison mère Italcementi ? Les annonces faites par Ciments Françaisdil;ais vendredi matin ont relancé les rumeurs d'un possible rachat des minoritaires logés au sein de l'entreprise cotée à Paris. l'italien Italcementi, à la tête de 82 % du capital de Ciments français, a effectivement indiqué vendredi qu'il avait obtenu, à l'issue d'une offre de rachat, 91,7 % des titres de créances américaines émis en 2002 et 100 % de ceux émis en 2006. Au final, Italcementi a racheté l'équivalent de 483 millions de dollars de dette sur un total de 500 millions de dollars. L'opération présente un double avantage. Elle permet d'abord à Ciments Françaisdil;ais (qui supportait la dette) d'améliorer sa structure de bilan avec un réaménagement avantageux des échéances de sa dette. Ensuite, elle présente le grand avantage de réduire à portion congrue ceux-là même qui avaient fait capoter le projet de fusion entre les deux cimentiers voici un an. D'où les rumeurs insistantes à la Bourse de Paris vendredi. Pourtant, Italcementi a publié dans l'après-midi un démenti formel indiquant qu'il n'avait pas l'intention de relancer pour autant son rapprochement avec le français. Il faut dire que même si l'opération a eu un succès plus flagrant que prévu (les initiateurs de la transaction n'attendaient pas un taux d'apport supérieur à 50/60 %), il reste encore une petite poignée d'investisseurs américains, susceptibles de s'opposer à tout nouveau projet de fusion. Et ce, jusqu'en 2012, date d'échéance des titres de créance. Les investisseurs à l'affût d'opérations spéculatives devront donc attendre. P. B. B. + 3,86 %
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