Mondial : l'Angleterre au bord de la crise de nerfs

Depuis l'arrivée de la délégation anglaise sur le sol sud-africain, Rooney the Looney (Rooney le dingue), comme l'a surnommé la terrible presse d'outre-Manche, est la cible de toutes les attentions. Les fans de l'Angleterre n'ont qu'une peur : que la star de Manchester United ne dégoupille sous la pression. Il y a quatre ans à Gelsenkirchen, face au Portugal, en quart de finale de la Coupe du monde, Wayne Rooney avait été expulsé bêtement pour avoir répondu à une provocation de son équipier Cristiano Ronaldo. Les Anglais s'étaient inclinés aux tirs au but. Rooney sale miocheIl faudra cette fois que le sale mioche garde ses nerfs face à des Eagles qui connaissent son impulsivité. C'est d'ailleurs ce que craint Terry Butcher, un ancien international anglais. « Les Américains ont toujours dit qu'ils le tacleraient sèchement, et, si je jouais contre lui, c'est ce que je ferais, explique-t-il dans la presse anglaise. Je marcherais sur ses pieds, je donnerais des coups de coudes dans les côtés et je le pincerais. Son tempérament explosif le fera craquer. » Le mal-être de Rooney est d'ailleurs palpable. En match amical face à une équipe locale, les Platinum Stars, l'Anglais a récolté un avertissement pour avoir insulté l'arbitre.L'euro 1996Cette nervosité est un peu à l'image d'une sélection anglaise sous haute tension. Cela fait quatorze ans que l'Angleterre n'a plus atteint le dernier carré d'une grande compétition, c'était à l'Euro 1996. Et quarante-quatre ans qu'elle attend un nouveau titre mondial. L'attente est immense. Et dans un pays où la Bourse est sensible aux résultats de son équipe nationale, le moindre faux-pas peut être fatal. Fabio Capello le sait. Le technicien italien n'a négligé aucun détail. Même s'il n'a pas déniché un gardien de haut niveau, son équipe fonctionne à merveille. Face aux Etats-Unis, Terry et ses équipiers partent évidemment grands favoris. Même si en 1950 au Brésil, pour sa première Coupe du monde, la sélection anglaise, trop sûre d'elle, s'était faite éliminée par une surprenante équipe américaine (0-1). Il n'est pas question ce samedi de rééditer pareille erreur...
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