Avec le mois de septembre, les vitrines des banques fleurissent d'affiches multicolores qui vantent les mérites des « prêts personnels », « crédits de trésorerie » et autres « coups de pouce de rentrée » à taux promotionnels. Mais attention, impossible de pousser la porte de toutes les agences pour faire jouer la concurrence, car ces offres alléchantes sont destinées aux clients des banques qui les proposent. Pour mieux appâter les emprunteurs étrangers à leurs réseaux, ou fidéliser leur clientèle, les banques adoptent toutes la même politique. « En général, les réseaux font des promotions sur les crédits consommation quatre fois par an, en période de soldes, vacances, à Noël ou à la rentrée », confie un conseiller bancaire. Ces « crédits promo » sont d'une durée d'un à deux ans en général et portent sur des montants particuliers, de 1.000 à 6.000 euros. Lors de ces promotions, les intérêts sont plus faibles et les frais de dossier du crédit personnel presque toujours offerts. Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à les négocier. Le TEG (taux effectif global, qui mesure le coût réel du crédit) est donc minoré, de 1 à 1,5 point selon la durée du crédit.Bon à savoir : avec un crédit consommation, la souscription d'une assurance décès, invalidité, incapacité de travail n'est jamais obligatoire. Elle est pourtant presque toujours incluse d'office dans les contrats : ce sera à vous de la refuser. Attention cependant à ne pas mégoter sur ce type de couverture, car c'est elle qui prendra en charge vos mensualités en cas d'accident de la vie. Comparez donc soigneusement le coût total de l'assurance et le risque encouru, qui est d'autant plus faible que le montant emprunté est petit. remboursement anticipéEnfin, avec un crédit consommation, vous pourrez à tout moment rembourser votre solde avant échéance sans que la banque ne vous prélève le moindre frais. Cette stratégie est parfois utile pour obtenir le taux préférentiel le plus faible sur l'ensemble du crédit, parfois proposé sur les montants empruntés les plus élevés. Marie Pellefigue

latribune.fr

12 Sept 2009, 1:40

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