Depuis mars 2009, le groupe familial italien Cremonini (2,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires consolidé) a repris la concession de la restauration à bord des trains de la SNCF. L'ancien exploitant, la Compagnie de Wagons Lits (Accor), conserve encore ce service à bord du TGV Est mais il vient de dénoncer le contrat. Et l'italien a d'ores et déjà l'intention de participer au prochain appel d'offres.offres renouveléesLe responsable de Cremonini en France, Jean-Philippe Molinari, annonce « qu'un gros travail de reconquête et de fidélisation de la clientèle démarre » alors que la concession arrivera à échéance en décembre 2012. D'ici là, il espère que les clients remarqueront que les produits « ont beaucoup chang頻 depuis le caricatural sandwich SNCF. Aujourd'hui, 20 % des passagers des TGV se rendent au wagon-bar et cette proportion monte à 30 % dans les IDTGV, ou l'espace consommation a été conçu de manière plus ludique. En tout, Cremonini assure la gestion de 500 « restaurants qui voyagent ». Ils représentent un chiffre d'affaires de 130 millions d'euros et nécessitent l'emploi d'environ 2.000 personnes. La gestion de ce parc est un véritable casse-tête logistique alors que le groupe ne produit pas lui-même et s'approvisionne auprès de fournisseurs. Tous ont été remplacés à l'occasion du changement de concessionnaire.La crise influence les choix des clients. Il y a un « net fléchissement » de la demande sur l'offre de milieu de gamme, alors que les coffrets repas servis en première classe et les produits de snacking, qui constituent l'entrée de gamme, ont toujours du succès. Jean-Philippe Molinari annonce que « Cremonini est très attentif à l'évolution du marché des services en gare en France », ce qui peut s'étendre jusqu'aux prestations d'accueil ou de nettoyage. Héléna Dupuy

latribune.fr

12 Oct 2009, 1:42

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