Presque chaque semaine, une nouvelle étude ? plus ou moins sérieuse ? témoigne d'une recrudescence des actes de malveillance informatique et d'un savoir-faire toujours accru des cybercriminels. La dernière enquête annuelle du cabinet de conseil PricewaterhouseCoopers, qui a sondé 7.200 hauts dirigeants d'entreprise dans 130 pays, ne déroge pas à la règle. Selon cette étude, l'année 2009 a vu le nombre d'attaques ciblant des données d'entreprise augmenter de 44 % dans le monde. Face à ces risques, 63 % des décideurs interrogés ont répondu vouloir maintenir ou augmenter leurs budgets de sécurité en 2010, malgré la tendance générale à réduire les coûts dans les entreprises. La France se distingue par une attitude plus décontractée sur le sujet. Seuls 35 % des décideurs hexagonaux déclarent en effet vouloir consacrer davantage de moyens à la sécurité informatique en 2010.marché dynamiqueSelon PricewaterhouseCoopers, les principales préoccupations des décideurs pour 2010 seront la protection des informations et des données, la couverture des risques liés aux réseaux sociaux (lire ci-contre), l'évaluation des risques de sécurité liés à l'usage du « cloud computing » (l'informatique dans les nuages) et plus globalement des risques liés aux technologies de virtualisation. La montée des inquiétudes liées à la sécurité informatique se reflète dans le dynamisme du marché. Selon le cabinet Gartner, le marché des logiciels de sécurité devrait avoir crû de 8 % en 2009, pour atteindre 14,5 milliards de dollars, malgré le contexte de crise. O. H.

latribune.fr

13 Jan 2010, 23:45

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