Discours sur l'état de l'Union : Obama salué en Europe et critiqué aux Etats-Unis

Les propositions de Barack Obama pour tenter de sortir de la crise n\'ont pas convaincu les Républicains. En revanche l\'accueil était plus chaleureux en Europe. Tour d\'horizon des réactions au cinquième discours sur l\'état de l\'Union prononcé mardi soir par le président américain.--> Salariés mieux payés, entreprises moins imposées : les recettes d\'Obama pour doper l\'économie américaineLes Européens disent oui au libre-échange...Parmi les points marquants du discours sur l\'Etat de l\'Union figurait le projet d\'accord de libre-échange entre les deux entités. Une initiative saluée par José-Manuel Barroso, le président de la Commission européenne. \"Le futur accord sera un véritable moteur pour nos économies. Il apportera 0,5% de richesse en plus pour les Européens\" et de nombreux emplois, ont déclaré José Manuel Barroso, Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen et le président américain Barack Obama dans une déclaration commune ce mercredi.De son côté, Angela Merkela fait savoir qu\'elle saluait elle aussi cette proposition américaine. \"Nous espérons désormais que les conditions préalables au début des négociations pourront être réunies au cours de la présidence irlandaise\", a précisé son porte-parole Steffen Seibert. ... et les républicains rejettent les autres recettes anti-crise d\'ObamaAu nom des républicains, c\'est Marco Rubio, un sénateur de Floride issu d\'une famille d\'origine cubaine, qui s\'est exprimé. Sans surprise, celui qui se pose désormais en figure des Républicains a critiqué les principales propostitions du chef de l\'Etat américain. Dans un discours répondant point par point à l\'actuel occupant de la Maison Blanche, Marco Rubio a défendu une ligne ultra-libérale.  \"Je ne m\'oppose pas à vos projets parce que je veux protéger les riches. Je m\'oppose à votre projet parce que je veux protéger mes voisins\", a-t-il notamment déclaré.  \"L\'opportunité de se hisser jusqu\'à la classe moyenne d\'où que vous démarriez dans la vie ne nous est pas conférée par Washington. Elle vient d\'une économie libre et dynamique où les gens peuvent risquer leur propre argent pour lancer une entreprise\" a-t-il poursuivi. Il s\'est également opposé à une hausse de 7,25 à 9 dollars par heure du salaire minimum suggérée par Barack Obama.La vidéo de son discours (en anglais)--> Obama veut donner un coup de pouce au salaire minimum  
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