Les mouvements de grève, qui ont été menés samedi dernier dans les hypermarchés Carrefour pour obtenir de plus fortes hausses de salaires, ont fait leur oeuvre. Mercredi, lors de la réouverture de négociations, l'enseigne a proposé d'augmenter les salaires de 2 % au 1er mars, en une fois au lieu de 1 % en mars et 1 % en octobre. En sus, elle accorde aux salariés une prime exceptionnelle de 220 euros, montant analogue à l'intéressement qui avait été supprimé. Ces propositions s'ajoutent au relèvement de la remise sur achats de 7 % à 10 % dont sont bénéficiaires les salariés. Le groupe a accepté de payer les heures de grève menée samedi dans près de 150 des 231 magasins Carrefour. Force Ouvrière, premier des syndicats représentés chez Carrefour, se dit favorable à ces propositions. « La confédération signera cet accord sous conditions qu'il soit accepté par les salariés », indique Dejan Terglav, secrétaire fédéral FGTA-FO. Mais la CGT refusera, elle, de signer cet accord. J. G.

latribune.fr

13 Avr 2011, 21:24

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