Nomura France prête pour se relancer

que d'investissementUn an seulement et déjà beaucoup d'ambition. Il y a un an jour pour jour, Nomura rachetait les activités européennes de Lehman Brothers, un mois après la faillite de la banque américaine. La filiale française, qui n'a pas déposé son bilan, faisait également partie du lot. Au total, Nomura a repris 4.200 personnes en Europe et au Moyen-Orient. Une centaine est restée à Paris sur les 140 d'origine et après que la vingtaine de salariés de la gestion a racheté leur activité.Après la finalisation de la reprise en janvier dernier et la mise en place du nouveau management, la banque place cette rentrée sous le signe du redémarrage. « Nous regardons clairement vers l'avenir », assure Jérôme Calvet, coprésident de Nomura en France, aux côtés d'Hiroyuki Yamamoto. L'objectif est de s'installer parmi les cinq premières banques étrangères en France dans les activités de marché actions et taux (« fixed income ») ainsi que sur les métiers de banque d'affaires (conseil et marché primaire). Elle conseille le fonds britannique CVC, associé à General Electric, qui sont l'un des trois candidats au rachat d'Areva T&D. Elle a également été choisie pour placer une partie des titres de l'augmentation de capital de la Société Généralecute; Générale.Jusqu'ici simple courtier, Nomura ne disposait pas d'un bilan suffisamment important pour garantir des augmentations de capital. Mais elle vient de lever 5 milliards de dollars pour financer son développement et accroître ses engagements. « Nous avons augmenté notre capital pour financer le développement de nos activités dans le monde y compris pour financer les acquisitions de nos clients », explique Jérôme Calvet. La banque japonaise vise notamment le financement des opérations à effet de levier (LBO), même si elles restent rares aujourd'hui. Nomura France cherche à revenir sur ce marché qui a été déserté par les autres banques.« brassage des origines »Enfin, au sein de la filiale française, les anciens de Nomura tiennent à rassurer sur les éventuels problèmes culturels liés au mélange avec les équipes de Lehman Brothers. Plusieurs recrutements ont été réalisés et « nous aurons rapidement un brassage des origines qui nous permettra de laisser derrière nous l'image d'anciens de Lehman ou de Nomura », conclut le président de la filiale française. M. Pe.
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