Patrick de LatailladePrésident de l'Association française de...

Patrick de LatailladePrésident de l'Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim).La crise immobilière de 2008 aura-t-elle les mêmes conséquences que celle des années 1990 sur les SCPI ? En termes de liquidité, les situations n'ont rien à voir. Le prix de marché est aujourd'hui fixé par la confrontation de l'offre et de la demande et ce système fonctionne bien. Les particuliers qui veulent vendre peuvent donc le faire sans difficulté dès lors qu'ils sont « au prix ».Les SCPI fiscales offrent-elles un rendement véritablement intéressant ? L'immobilier de logement rapporte moins de revenus que celui d'entreprise. Mais le rendement d'une SCPI fiscale repose également sur l'économie d'impôt qu'elle autorise. Ce type de SCPI offre par ailleurs une bonne diversification du risque et surtout il permet à un particulier qui dispose de petites sommes d'investir en fonction de ses possibilités et de profiter immédiatement de la réduction d'impôt.Pourquoi les OPCI « grand public » peinent-ils à se développer ? C'est un produit jeune, apparu dans un contexte général de crise, mais qui va s'imposer. Il se développerait plus vite s'il était accessible via l'assurance-vie en unités de compte. C'est pour le moment impossible car il existe une difficulté liée aux droits d'enregistrement et le délai de rachat maximum d'un contrat ne doit pas dépasser deux mois, alors qu'il peut aller jusqu'à six mois pour les actions de l'OPCI.Les particuliers peuvent vendre sans difficulté s'ils sont ?au prix?.flashinterview
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