Pour la première fois de l'année, le CAC 40 repasse sous les 4.000 points

Sur la semaine, le CAC 40 affiche un repli de 2,24 % avec un volume d'échange de 4,4 milliards d'euros. Les autres places internationales ont également eu une semaine mitigée. À Londres, le FTSE a reculé de 1,43 %, et à Francfort le DAX de 2,68 %. En revanche, à Tokyo le Nikkei a progressé de 1,7 %.Côté valeurs, Saint-Gobain enregistre le plus fort recul sur la semaine. Il a chuté de 6,7 %. GDF Suez l'a suivi de près avec un recul de 6,65 % sur cinq jours. Le groupe a indiqué ne pas envisager de grosses acquisitions, ni d'augmenter sa part dans sa filiale Suez Environnement. GDF Suez précise également ne pas être intéressé pour prendre une participation dans le groupe public nucléaire Areva.Michelin signe la plus forte hausse sur cinq jours. Le titre a bondi de 4,29 %. Le marché anticipe de bons résultats en 2009. Selon « La Lettre de L'Expansion », le résultat net devrait être proche de celui enregistré en 2008. En revanche, Peugeot a baissé de 3,04 %. Le constructeur a annoncé un repli de 2,2 % de ses ventes de voitures dans le monde en 2009, contre une baisse de 3,5 % pour l'ensemble du marché. Le groupe table sur une reprise en 2010, sauf en Europe. Renault a perdu 1,98 % sur la semaine. Le constructeur a publié une baisse de 3,1 % de ses ventes en 2009 et une légère hausse de ses parts de marché. De plus, le PDG du constructeur, Carlos Ghosn a été convoqué à l'Élysée après une rencontre mercredi entre le directeur général, Patrick Pélata, et le ministre chargé de l'industrie, Christian Estrosi. Le gouvernement veut discuter de la possible délocalisation de la production de la Clio en Turquie. Renault affirme n'avoir pas encore tranché la question.Mauvaise semaine pour les banquesCette semaine a été surtout marquée par l'avertissement sur résultats de Société Généralecute; Générale. La banque a prévenu que ses profits du quatrième trimestre seraient moins élevés que prévu après avoir passé une charge exceptionnelle de 1,4 milliard d'euros sur ses actifs à risques. Le titre a reculé de 5,87 % sur la semaine. BNP Paribas a abandonné 5,1 8% et Crédit Agricolegricole 4,12 %. Le secteur financier a également été touché, vendredi, par les résultats décevants de JP Morgan. La banque américaine a enregistré un bénéfice supérieur aux attentes. Mais son produit net bancaire ressort moins bon qu'attendu et les provisions pour pertes sur crédit à la consommation sont plus élevées que prévu. Mauvaise semaine également pour Ubisoft. Hors CAC 40, l'éditeur de jeux vidéo a reculé de 13,44 %. Il a été victime de l'avertissement sur résultats de l'américain Electronic Arts, actionnaire et concurrent du groupe de logiciels français. De plus, il revoit à la baisse ses objectifs annuels, à cause notamment des performances décevantes de son jeu vedette Avatar. L'éditeur de jeux vidéo table sur des ventes de 860 millions d'euros sur l'ensemble de l'exercice, qui clôture fin marsDe son coté, Air France-KLM a pris 4,25 % sur cinq jours. Le trafic de la compagnie aérienne a de nouveau reculé en décembre de 4,6 %. Mais le transporteur a abaissé dans le même temps ses capacités, ce qui est bon point pour sa rentabilité. Accor a perdu 2,08 % sur la semaine. Le groupe de services et d'hôtellerie a confirmé son objectif de résultat opérationnel pour 2009. Mais le marché s'inquiète de la dévaluation du bolivar, la monnaie du Venezuela, qui va avoir un impact négatif de 40 millions d'euros sur le résultat avant impôt et éléments non récurrents d'Accor.Du côté du pétrole, les cours ont fortement baissé mercredi après la publication d'une progression plus forte que prévu des stocks hebdomadaires américains. À la fin de la semaine, ils restent sous les 80 dollars le baril. Le baril de WTI américain s'échange contre 78,53 dollars et celui de Brent de la mer du Nord contre 77,70 dollars.Côté devises, l'euro a chuté face au dollar. La monnaie européenne évoluait au-dessus de 1,45 dollar en début de semaine. Il s'établissait à 1,4375 dollar vendredi, pénalisé par les inquiétudes persistantes des investisseurs sur la santé de la Grèce et la possible contagion au sein de la zone euro.
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