C'est un mercredi en fanfare qu'a vécu l'indice parisien. Porté par les bons résultats de Société Généralecute; Générale, le CAC 40 a passé la totalité de la séance dans le vert poussant sa progression jusqu'à un maximum de 1,45 %. Au final, le CAC 40 a conclu sur un gain de 1 % à 4.151,26 points. D'emblée, c'est bel et bien la banque rouge et noire avec l'annonce d'un fort rebond de son bénéfice net en 2010, qui a imprimé la tendance. Entraînant dans son sillage l'ensemble du secteur bancaire, dont la pondération au sein de l'indice dépasse les 13 %, à la hausse. Cette vague acheteuse s'est renforcée dans le courant de l'après-midi avec la bonne orientation à l'ouverture des marchés américains. Pourtant cette tendance haussière de Wall Street n'était pas gagnée d'avance avec une batterie d'indicateurs dans l'ensemble mitigés. Si les mises en chantier dans l'immobilier ainsi que les prix à la production ont augmenté en janvier, à l'inverse la production industrielle a reculé sur le mois écoulé.Alcatel-Lucent en ChineSi c'est Société Généralecute; Générale qui a mené la danse durant toute la journée, c'est finalement Alcatel-Lucent qui a enregistré la plus forte hausse de l'indice parisien avec un gain de 5,47 %. Le groupe a profité de l'annonce d'un protocole d'accord avec le plus grand opérateur mobile au monde, China Mobile. Avec une envolée de 4,86 %, Société Généralecute; Générale n'a pas terminé très loin. La banque a publié un résultat net de 874 millions d'euros en ligne avec les attentes du marché. Le titre profite aussi du soulagement des investisseurs sur le fait qu'elle n'aurait sûrement pas besoin de se recapitaliser pour se mettre en conformité avec les normes de Bâle III. Dans la foulée, l'ensemble du compartiment bancaire a fait l'objet d'achats à bon compte après une année 2010 chaotique. Crédit Agricolegricole s'est adjugé 4,76 %, Natixis 3,56 % et BNP Paribas 2,93 %. De son côté, Sanofi Aventis (+ 3,51 %) a enregistré la cinquième plus forte hausse de l'indice parisien. Le titre a profité de la finalisation du rachat de Genzyme pour 20,1 milliards de dollars (14,8 milliards d'euros) après sept mois de négociations. La plus forte baisse est revenue à PPR qui a enregistré un recul de 2,07 % suivi par LVMH, qui a cédé 0,97 %. G. V.

latribune.fr

17 Févr 2011, 10:30

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