LA VALEUR À SUIVREOn attendait d'importantes opérations de rapprochement en début d'année. Les problèmes d'endettement des pays membres de l'euro sont venus rabattre les espoirs des opérateurs. Néanmoins, depuis quelque temps les OPA retrouvent du poil de la bête. Elles concernent avant tout de petites et moyennes entreprises et surtout, se font avec une très importante prime par rapport aux derniers cours cotés. Dans le cas de Sperian Protection, la prime offerte par l'américain Honeywell atteint 95% par rapport à son dernier cours côté avant le lancement d'une première offre par le français Cinven.Conception durableLe cas de Ginger est tout aussi frappant. Ce spécialiste du conseil en ingénierie vient de signer un accord avec le néerlandais Grontmij, spécialisé dans la gestion, l'ingénierie et la conception durable. L'actionnaire de référence de Ginger et patron du groupe, Jean-Luc Schnoebelen, ainsi que deux autres porteurs importants de parts ont accepté de vendre leurs titres au batave sur la base unitaire de 28,20 euros quand le dernier coté s'établissait à 16,85 euros. Soit une prime de... 70 %. The Royal Bank of Scotland déposera prochainement une offre publique simplifiée auprès de l'autorité des marchés financiers. La nouvelle entité présentera, certes, un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros avec un l'excédent brut d'exploitation à 77 millions d'euros et se placera au quatrième rang européen de son secteur. Il n'empêche, les initiateurs d'OPA sont prêts aujourd'hui à compenser une partie des pertes boursières enregistrées depuis le début de la crise des subprime. Pascale Besses-Boumardinchangé

latribune.fr

16 Juin 2010, 23:25

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