financement« small » et « mid cap » sont-elles désormais plus enclines à lever des fonds sur les marchés ? La question se pose alors que certaines opérations commencent à voir le jour.Hier, c'est Carbone Lorraine qui annonçait le lancement d'une augmentation de capital de 60 millions d'euros. Le groupe qui a procédé à deux récentes acquisitions entend ainsi renforcer sa structure financière, afin de « poursuivre sa politique de croissance et bénéficier à plein de la reprise économique dès qu'elle se produira ». De son côté, Reférencement.com, spécialisé dans le marketing sur Internet va annoncer ce soir le lancement d'une émission d'actions pour 700.000 euros avec maintien du DPS (droit prioritaire de souscription).Mais pour se renflouer, ces entreprises n'ont pas pléthore de solutions à leur disposition. « Les émissions obligataires de la part des valeurs moyennes sont rares. Les rendements exigés pour rémunérer le risque de signature et la faible liquidité des gisements sont souvent ré­dhi­bitoires. Les investisseurs préfèrent prendre intégralement le risque action, plus rémunérateur. bonne nouvelleLes obligations convertibles peuvent toutefois dans certains cas constituer un compromis », souligne Pascal Mathieu, directeur général de Gilbert Dupont. Ce fut notamment le cas pour Soitec, Maurel et Prom ou encore Nexans. Seul Prodeware s'est pour l'heure aventuré à lancer, fin août, auprès du grand public un emprunt obligataire à 7,9 %.Quoi qu'il en soit, les entreprises se refinancent, ce qui constitue une bonne nouvelle. « La moindre aversion au risque des investisseurs s'explique notamment par la recherche de rendements supérieurs, dans un contexte où les taux d'intérêt sont orientés à la baisse de même que les spreads obligataires. Ils se sont d'abord tournés vers les grosses capitalisations et s'intéressent désormais également aux small et mid cap », explique Christophe Alleman, «?managing director mid cap?» France à la Société Généralecute; Générale. Dans ce contexte, les augmentations de capital devraient se poursuivre. « Aujourd'hui la remontée des cours et, par ailleurs, le regain d'appétit des investisseurs pour les actifs risqués laissent à penser que le marché primaire pour les small et mid cap devrait être prochainement plus actif », parie Pascal Mathieu. Gaël Vaut

latribune.fr

17 Sept 2009, 1:51

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